Boucle du Mouhoun : les médias s’informent sur la Gestion intégrée des ressources en eau

Publié le vendredi 26 septembre 2014 à 23h11min

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Boucle du Mouhoun : les médias s’informent sur la Gestion intégrée des ressources en eau

L’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM) a organisé, ce jeudi 25 septembre 2014, un atelier de sensibilisation à l’attention des médias. Il a consisté à une mise à niveau des acteurs des médias sur l’état du processus de mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).

De l’avis du Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun, Gislain Kaboré, « les médias constituent, de par leurs diversités et canaux de diffusion, une voie royale pour sensibiliser non seulement les usagers à la base mais aussi les décideurs et planificateurs à tous les niveaux ». C’est fort de cette conviction que son département, l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM) a initié le jeudi 25 septembre 2014, un atelier de sensibilisation et d’information des médias sur la mise en œuvre de l’approche « Gestion des ressources intégrées en eau (GIRE) ». Au menu, les représentants des médias de la Boucle du Mouhoun ont eu droit à 5 communications. Il s’agit entre autres de la communication sur l’aperçu de la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau, sur l’état de mise en œuvre de la GIRE dans l’AEM, et sur les actions de communication de l’AEM. Animées respectivement par Nadine Naré Ouérécé, le Directeur général de l’AEM, Gislain Kaboré et Adama Zoungrana.

Dans la première communication, il est ressorti que selon la loi, seules les agences d’eau peuvent percevoir des taxes sur les ressources en eau conformément au principe « pollueur-payeur » ou « préleveur-payeur ». En ce qui concerne l’état de la mise en œuvre de la GIRE dans l’espace d’intervention de l’Agence de l’eau du Mouhoun, le Directeur général, Gislain Kaboré, a énuméré la mise en place de 10 comités locaux de l’eau (CLE). Ces derniers sont commis à la gestion de proximité des conflits dans les sous-bassins et jouent le rôle de relais de l’AEM dans leurs localités respectives. Ensuite, le directeur général a noté l’adoption du Schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau (SDAGE). Un schéma qui a l’avantage, selon lui, de permettre une planification et une gestion durable des ressources en eau. Sur la question d’ensablement, Monsieur Kaboré a expliqué que des zones de servitudes de 100 mètres au tour des bassins sont délimitées. Et que des sensibilisations sont régulièrement faites au niveau local pour éviter ce phénomène à travers le respect de ces zones de servitude. Car, « en terme de gestion des ressources en eau, c’est la prévention qui est efficace », a-t-il soutenu. Pour le reste, Gislain Kaboré et ses collaborateurs se remettent aux médias. Il sollicite leur soutien pour l’appropriation et la mobilisation des populations au tour de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net

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