Selon la norme nationale, cette prise en charge est de 10000FCFA mais à Toma en particulier c’est 20000 fcfa. C’est pareil de façon générale dans la région de la Boucle du Mouhoun selon l’explication des professeurs. Pour eux, la cotisation spéciale qui a été interdite par l’État est toujours d’actualité au Lycée provincial du Nayala, toute chose qui les motive à demander les 20000fcfa.

Il y a eu de multiples pourparlers qui ont tous accouché d’une souris. D’abord, le maire de Toma, Malick Garané et les responsables coutumiers, religieux, le proviseur et les parents d’élèves ont tenté de trouver des solutions à cette crise. Ensuite, il y a eu une mission du ministère de l’éducation qui s’est déplacée à Toma afin d’ endiguer cette crise au LPN. Mais hélas, la situation n’a pas évolué. Une assemblée générale a été organisée plus tard dans l’objectif de mettre totalement fin aux divers problèmes qui fragilisent le lycée provincial du Nayala. Finalement, les professeurs ont trouvé que le proviseur était l’obstacle à la résolution de cette crise. Pour cela, ils demandent purement et simplement son départ sans conditions.

De jour en jour la situation s’enlise et les élèves sont entrés dans la danse réclamant aussi le départ du proviseur. Comme la solution tardait à venir, les élèves ont décidé d’aller saccager le domicile du proviseur. La situation étant devenue très alarmante, le gouvernement a fermé l’établissement jusqu’à nouvel ordre. Alors, les pauvres parents qui se sont saignés pour payer la scolarité de leurs enfants pleurent aujourd’hui. Prions que le gouvernement rouvre le lycée provincial du Nayala afin de sauver l’avenir de ces 1300 élèves.

Gaston Toé
Toma