Peste des petits ruminants : La campagne nationale de vaccination lancée à Toma

Publié le dimanche 17 février 2019 à 00h43min

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Peste des petits ruminants : La campagne nationale de vaccination lancée à Toma

Le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR) a eu lieu le vendredi 15 février 2019, à Toma, dans le Nayala. La cérémonie a connu la mobilisation de tous les acteurs du secteur de l’élevage de la province.

Parmi les leviers du développement du Burkina Faso, le secteur de l’élevage occupe une place stratégique. Non seulement, l’élevage contribue à la sécurité alimentaire et nutrionnelle des populations,mais aussi il contribue à l’amélioration des rendements agricoles par la traction animale et la fertilisation des sols grâces aux déjections d’animaux.

La cérémonie du vendredi 15 février dernier, au-delà de son caractère festif, est l’occasion d’interpeller les premiers acteurs en vue d’une adhésion massive à cette campagne de vaccination pour stopper l’avancée de la peste des petits ruminants dans notre pays," a relevé, le maire de la commune de Toma, au nom du conseil municipal, Malik Garané. La réouverture des centres d’élevage de Zouma et de Tô, des formations de renforcement des capacités des éleveurs au niveau de notre province ont été soulignés par le maire comme doléances.

Quant au ministre des Ressources animales et halieutiques, Soumanogo Koutou, il a exprimé sa profonde gratitude aux autorités politiques, administratives, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses et à toute la population de la région de la Boucle du Mouhoun et singulièrement celle de la commune de Toma pour leur accompagnement et leur engagement dans l’organisation de la présente cérémonie.

"Le Burkina Faso dispose d’un cheptel numériquement important et varié composé de plusieurs millions d’espèces, dont plus de 10 millions de bovins et de 15 millions de caprins. Les activités d’élevage sont sources d’emplois directs et indirects pour près de 86% de la population rurale, tandis que la transformation des produits animaux sont sources de plusieurs milliers d’emplois pour les populations urbaines », selon le ministre.

Toutefois, malgré son importance avérée dans la lutte contre la pauvreté et le sous-emploi, l’élevage tel que pratiqué actuellement est confronté à un certain nombre de difficultés liées essentiellement à l’habitat, à l’alimentation, à la faible performance des races exploitées et surtout à la santé.

Ce qui limite considérablement sa contribution au processus de développement socio-économique du pays, a ajouté le ministre Koutou. C’est donc au regard de son impact négatif sur le développement socio-économique et sanitaire que la PPR fait l’objet d’une stratégie mondiale pour son contrôle et son éradication totale.

Gaston Toé
Lefaso.net
Toma

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