Boucle du Mouhoun : Un nouveau projet pour intensifier la production écologique de riz

Publié le mercredi 29 juillet 2020 à 22h10min

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Boucle du Mouhoun : Un nouveau projet pour intensifier la production écologique de riz

La région de la Boucle du Mouhoun a abrité l’atelier de lancement technique du projet Agriculture contractuelle pour une intensification écologique de la production de riz par les petits producteurs (ACPER). C’est dans la salle de réunion du Conseil régional que le cabinet Groupe de recherche et d’action de développement a présenté le contenu du projet qui s’exécutera dans les provinces du Mouhoun, des Banwa et du Sourou, au profit de 6 000 producteurs de riz de la région.

Les petits producteurs de riz de la région de la Boucle du Mouhoun viennent d’avoir un nouvel appui, ce mardi 28 juillet 2020. Cet accompagnement se réalisera sur les trois années à venir (de juillet 2020 à juin 2023) avec le lancement technique du projet ACPER dans la salle de réunion du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun.

Représentant le gouverneur de la région la secrétaire régionale Salimata Dabal a présidé l’atelier de lancement technique qui a réuni les autorités administratives et communales, et les producteurs de riz des trois provinces concernées.

C’est le cabinet Groupe de recherche et d’action de développement (GRADcg) qui a été retenu pour mettre en œuvre le projet ACPER qui veut offrir des possibilités importantes d’intensification de la production de riz par les petits exploitants de la région de la Boucle du Mouhoun.

L’atelier de lancement vise, selon les organisateurs, à partager le contenu du projet avec les différentes parties prenantes pour une meilleure appropriation en vue de faciliter la mise en œuvre des activités sur le terrain.

Le coordonnateur du projet, Sié Ghislain Ouattara

Et ces activités ont été présentées aux autorités régionales et à l’ensemble des partenaires présents par le coordonnateur du projet, Sié Ghislain Ouattara. « Dans le cadre de ce projet, nous aurons des activités de formation en cascade en agro-écologie, en opération post-récoltes, en contractualisation. Nous accompagnerons les organisations de producteurs. Nous construirons et équiperons des magasins de stockage avec la mise en place d’un système pour la gestion des équipements », a-t-il annoncé.

Selon le coordonnateur, ce projet permettra d’améliorer les revenus et la sécurité alimentaire de 6 000 producteurs de riz dans la Boucle du Mouhoun. Ces producteurs bénéficiaires seront capables par ailleurs d’assurer une production écologiquement intensive et un approvisionnement compétitif et durable de la variété paddy de qualité aux marchés.

La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Salimata Dabal

Prenant la parole, Salimata Dabal, secrétaire générale de la région, a salué la mise en œuvre du projet ACPER dans la Boucle du Mouhoun. « Nous souhaitons vivement que le projet puisse réaliser ses objectifs », a-t-elle formulé.
Le projet ACPER sera mis en œuvre par GRAD Consulting group, en partenariat avec les organisations de producteurs, l’Unité de transformation de Dédougou et les services techniques du ministère de l’Agriculture des provinces des Banwa, du Sourou et du Mouhoun.

Il est cofinancé par l’Etat Burkina, l’Agence française de développement et l’Union européenne.
Selon le représentant des bailleurs, Amadou Drabo, le coût total du projet lancé ce 28 juillet 2020 s’élève à 661 101 568 F CFA avec une subvention du PACTE de 562 299 193 F CFA.
Tahirou Sako, de la Chambre régionale d’agriculture, parrain de la cérémonie, quant à lui, a traduit ses remerciements au cabinet GRAD consulting pour le choix porté sur la région de la Boucle du Mouhoun.

Georges Kienou, producteur de riz au Sourou

Même son de cloche chez Georges Kienou, producteur dans la vallée du Sourou. « Ce projet va venir en appui à la formation en technique de production. On aura aussi du matériel qui va nous permettre de faire des labours. Avec cet accompagnement, on pourra augmenter le rendement à notre niveau de quatre tonnes à l’hectare à six tonnes », s’est réjoui le producteur.

L’atelier a pris fin sur une note de satisfaction avec des échanges entre les responsables des producteurs et les acteurs de mise en œuvre afin d’accorder les violons sur les difficultés qui pourraient enfreindre le bon déroulement du projet.

Bienvenu DEMBELE
Lefaso.net

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