Université de Dédougou : Des étudiants outillés sur les sauvegardes environnementales et sociales

Publié le vendredi 28 août 2020 à 22h16min

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Université de Dédougou : Des étudiants outillés sur les sauvegardes environnementales et sociales

Ce jeudi 27 août 2020 s’est ouverte, dans la salle des fêtes de la mairie de Dédougou, une session de formation au profit des leaders d’associations d’étudiants et des délégués d’étudiants sur les sauvegardes environnementales et sociales. Cette session de formation est réalisée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à l’enseignement supérieur, avec le concours financier de la Banque mondiale à travers le Fonds IDA.

Présidée par le président de l’Université de Dédougou, Pr Alou Keita, la session de formation des leaders d’association estudiantine et des délégués d’étudiants s’est tenue dans la cité de Bankuy, ce jeudi 27 août 2020. Cette formation, qui durera 48 heures, se tient dans le cadre du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES), avec le financement du Fonds IDA.

L’objectif visé par cet atelier de formation est de renforcer les capacités des étudiants des villes abritant les Espaces numériques ouverts (ENO) sur les sauvegardes environnementales et sociales.

Pr Alou Keita, président de l’Université de Dédougou

A la cérémonie d’ouverture, le président de l’université hôte, le professeur Alou Keita, a, dans son allocution, salué l’initiative du PAES et invité les bénéficiaires à l’assiduité. « Je vous invite à une assiduité et à une participation active afin qu’au sortir de cette formation, vos capacités soient renforcées sur les thématiques qui seront développées pour la recherche du bien-être de nos populations et le développement de notre système éducatif », a-t-il déclaré.

De manière spécifique, il s’agira, au cours de cet atelier de formation, de présenter les exigences des politiques environnementales dans la mise en œuvre du projet. Pour mieux appréhender le processus des sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets, il sera développé plusieurs modules au cours de cette session de formation, selon Aymar Kaboré, formateur et spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale.

Remise d’attestation de reconnaissance.

Prenant la parole, il a insisté en contextualisant : « La formation se tient dans le cadre de la mise en œuvre du PAES. La somme de 35 milliards est mobilisée pour la réalisation d’un certain nombre d’infrastructures dans l’accompagnement de l’Université virtuelle à travers la construction de trois Espaces numériques ouverts et l’accompagnement du programme ‘‘Un étudiant, un ordinateur’’ pour le renforcement des capacités des bibliothèques et de la connectivité des universités du Burkina Faso. »

Il a poursuivi en disant : « Quand on prend le cadre environnement et social du projet, il préconise le renforcement des capacités des parties prenantes au projet. C’est pour cela, nous sommes sur le terrain pour renforcer les capacités des étudiants, des élus locaux, des universités. »

Une vue des participants

Pour Awa Guébré, elle aussi spécialiste en sauvegarde sociale, il sera développé, entre autres, les politiques opérationnelles de la Banque mondiale, les politiques déclenchées au niveau du PAES, la politique de réinstallation des volontaires, le plan d’action de réinstallation des populations, le mécanisme de gestion des plaintes, la violence basée sur le genre, etc.

Il faut noter que cette formation qui se tient à Dédougou a été dispensée à la même cible estudiantine dans les universités Joseph-Ki-Zerbo et Thomas-Sankara de Ouagadougou, et l’université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso.

William Tianhoun, étudiant en Biologie

Le projet PAES, dans son contenu, veut renforcer les capacités des institutions d’enseignement supérieur pour accroître l’accès et faciliter un enseignement de qualité. Ce projet est exécuté dans les treize régions du Burkina Faso avec un coût global de 35 milliards de F CFA, un don de la Banque mondiale au gouvernement burkinabè. Les bénéficiaires directs du projet sont les étudiants et leurs enseignants.

C’est la satisfaction pour les bénéficiaires, à l’instar d’Arzouma William Tianhoun, étudiant en Biologie. « Je salue l’initiative du PAES, car elle est vraiment louable. La formation sera très bénéfique pour nous. Aujourd’hui, on parle de changement climatique, de l’avènement des NTIC ; cette formation nous permettra de savoir les enjeux liés à la sauvegarde de l’environnement, mais aussi comment planifier et accompagner les projets dans l’avenir en tant que leaders et futurs responsables », a-t-il déclaré.

Selon l’équipe en charge du projet, la chaîne de formation se poursuivra avec les élus locaux sur la prise en compte des sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en œuvre du PAES en particulier, et des autres projets en général.

Lawali Dembélé

Portfolio

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