Outiller les membres du comité local de gestion du site de la métallurgie ancienne de fer de Douroula pour une meilleure protection. C’est l’objectif visé par cet atelier de renforcement des capacités ténu ce mercredi 27 octobre 2021 à Douroula (province du Mouhoun).

Selon le directeur des sites classés patrimoine mondial, Dr Léonce Ki, le projet financé par la commission allemande pour l’UNESCO vise à outiller les membres des comités locaux de gestion des sites de la métallurgie ancienne de fer du Burkina Faso, à savoir le site de Douroula, Bekuy, Kaya, Korsimoro et Tougo. Il s’agit de renforcer leurs capacités en matière de gestion du patrimoine inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Pendant cette formation, il va s’agir, d’une part, de comprendre la convention de 1972 et ses implications et, d’autre part, les stratégies pour une meilleure gestion du site. « C’est de voir dans quelle mesure chaque membre du comité local peut être un guide, expliquer l’ensemble de la chaine opératoire à toute personne qui viendrait visiter le site », a-t-il ajouté.

Pour Dr Léonce Ki, cinq panneaux d’interprétation seront implantés sur chaque site. Donc cette activité est l’occasion d’identifier, avec les comités locaux, les emplacements de ces panneaux. « Ces panneaux vont permettre aux visiteurs d’avoir les informations nécessaires pour pouvoir mieux comprendre le site et le contexte général de la métallurgie ancienne du fer au Burkina Faso », a laissé entendre le directeur des sites classés patrimoine mondial du Burkina Faso.

Selon le président du comité local de gestion du site de Douroula, Adama Sawadogo, cette formation est la bienvenue parce qu’elle va servir à l’ensemble des membres du comité local de gestion. « L’atelier d’aujourd’hui va permettre à chaque membres du comité local de jouer sa partition dans la sensibilisation par rapport à l’occupation du site », a-t-il affirmé.

Pour la conseillère technique du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, membre du comité local du site de Douroula, Cesarine Toé / Somé, cet atelier va permettre aux membres du comité de s’informer sur l’universalité du site afin non seulement, de le protéger, de le promouvoir mais également de pouvoir le léguer dans des meilleurs conditions aux générations futures. « J’espère qu’à l’issue de cette formation, chaque membre va œuvrer au mieux pour qu’on puisse sentir les résultats sur le terrain », a-t-elle conclu.

Yipénè NEBIE
Lefaso.net