Pâques à Dédougou : les fidèles invités à poursuivre les efforts de perfection entrepris pendant les 40 jours de carême
Ce dimanche 5 avril 2015, les chrétiens de Dédougou ont célébré la fête de pâques. C’est l’Abbé Patrick Bonzy qui a présidé la messe à la paroisse Cathédrale de Dédougou. Il a invité les chrétiens à poursuivre les efforts de perfection entrepris pendant les 40 jours de carême.
Comme toute messe, la messe de la fête de Pâques de la paroisse Cathédrale de Dédougou de ce dimanche 5 avril 2015 a débuté avec la célébration de la parole, ensuite exceptionnellement à cause de la fête de pâques, 15 baptêmes d’enfants ont été célébrés et en fin la liturgie eucharistique où Jésus s’offre en victime pour le pardon des péchés de tous les hommes. Elle a été dirigée par l’Abbé Patrick Bonzy, le secrétaire de l’évêque et le chancelier du Diocèse. M. l’abbé Bonzy a indiqué que « la célébration de la parole est la partie où Dieu nous parle directement. Nous donnant ce que nous devons savoir pour vivre en tant que chrétiens et avec les autres ». Les baptêmes, selon lui, sont comme les signes de la nouvelle naissance de Jésus dans l’Eglise. Et de préciser « Aujourd’hui c’était le baptême des enfants, hier c’était le baptême des adultes ».
Pour l’Abbé Patrick Bonzy, la liturgie eucharistique rappelle l’histoire de Jésus qui s’est offert en victime pour le pardon des péchés de tous les hommes, « on le présente à l’hôtel et on demande au Seigneur de voir ce qu’il a fait dans sa vie et de nous accorder ses grâces, les grâces dont chacun de nous a besoin pour vivre sa vie de foi, et sa vie tout simplement d’hommes au milieu des autres ». Pour le célébrant, la fête de la Pâques représente la naissance de l’Eglise. La mort et la résurrection de Jésus symbolisent le passage des chrétiens des ténèbres du péché, à la lumière de la vie. A travers la célébration de cette fête de Pâques, explique l’Abbé Patrick Bonzy, il s’agit de réactualiser pour les chrétiens d’aujourd’hui les grâces que Jésus avait obtenues il y a 2015 ans de cela.
Et de conseiller les fidèles, « les efforts qu’on faisait pour éviter de faire le mal, pour éviter de blesser les autres, pour faire le bien, nous sommes invités à les poursuivre parce que c’était un entrainement. C’est maintenant que va commencer le match. On s’est préparé pour quelque chose, c’est maintenant qu’on doit faire le déploiement de tout ce que nous avons pu vivre ». L’abbé Bonzy a enfin souhaité bonne fête à tous et a prié pour la paix, l’unité au sein des familles et dans le pays.
Ibrahima TARORE
Lefaso.net