Programme d’amélioration des moyens d’existence durables en milieu rural : Le comité de direction tient sa première session à Dédougou

Publié le vendredi 17 juillet 2020 à 17h26min

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Programme d’amélioration des moyens d’existence durables en milieu rural : Le comité de direction tient sa première session à Dédougou

Les membres du comité de direction du Programme d’amélioration des moyens d’existence durables en milieu rural dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest (PAMED/BMH-CO) tiennent leur première session, les 16 et 17 juillet 2020 à Dédougou. Cette rencontre vise ainsi à améliorer la connaissance des partenaires sur le PAMED et de recueillir les suggestions des acteurs locaux en vue du démarrage effectif des activités sur le terrain. La cérémonie d’ouverture des travaux est intervenue ce jeudi 16 juillet 2020.

Le Programme d’amélioration des moyens d’existence durables en milieu rural dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest (PAMED/BMH-CO) fait suite au Programme de partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) qui s’est exécuté au cours de la période 2010 à 2019. Il est élaboré par le PNUD en collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso. Ce programme entend contribuer à réduire par des actions structurantes, la vulnérabilité croissante des populations rurales dans les zones ciblées. Sa mise en œuvre couvre la période de 2020 à 2024 avec un cout global de huit millions de dollar américain.

Les participants présents à la session du comité de direction du PAMED

Pour une mise en œuvre réussie du programme, un comité de direction a été mis en place. Organe local regroupant les acteurs et bénéficiaires dans la zone d’intervention, il veille à une concertation permanente avec l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer de l’efficacité des stratégies et de la pertinence des moyens techniques et financiers à mettre en œuvre pour l’atteinte des résultats poursuivis. C’est dans la perspective du démarrage effectif des activités du PAMED que cette session est organisée.

Selon la représentante résidente adjointe du PNUD, Isabelle Tschan, cette session vise à améliorer la connaissance des partenaires sur le PAMED et de recueillir les suggestions des acteurs locaux en vue du démarrage effectif des activités sur le terrain.

La représentante résidente adjointe du PNUD au Burkina Faso, Isabelle Tschan

Plus spécifiquement il s’agira, selon elle, de présenter le PAMED, sa démarche transformationnelle aux participants ; de faire examiner le plan de travail annuel et le budget 2020 par le comité de direction et de recueillir les suggestions des participants sur les critères d’identification et d’engagement des bénéficiaires directs pour une dynamique convergente de production durable de moyens d’existence.

« Le PAMED se fixe comme objectif majeur de contribuer à réduire la précarisation croissante des conditions de vie des populations rurales des zones d’intervention retenues. Il vise à consolider la sécurité alimentaire, la résilience des populations face aux effets des changements climatiques, la paix et la cohésion sociale des populations dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest », a-t-elle indiqué.

La photo de famille des participants à l’atelier

Selon le Haut-commissaire de la province du Mouhoun, Balili Badyel, représentant le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, le PAMED contribue à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), en son axe 3 à savoir « dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois », notamment l’objectif spécifique 3.1 et 2.5.

La photo de famille des participants à l’atelier

« Au Burkina Faso, l’insécurité alimentaire touche particulièrement les populations rurales où les activités primaires qu’elles mènent occupent près de 90% de ce groupe d’acteurs. Il en résulte alors une dégradation soutenue et inquiétante des ressources naturelles et du capital de production qu’est la terre, du fait des modes d’exploitation non appropriées de ces ressources, mais aussi des effets des changements climatiques. Les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest sont malheureusement pleinement concernées par cette situation. Ce qui pose des énormes défis pour la population. A ceci s’ajoute l’insécurité et la pandémie du Covid-19. L’engagement de tous est donc requis pour travailler ensemble à inverser cette situation », a expliqué le Haut-commissaire de la province du Mouhoun, Balili Badyel.

Le Haut-commissaire de la province du Mouhoun, Balili Badyel

Le secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Augustin Kaboré, a, pour sa part, salué l’initiative du projet. « C’est un projet stratégique pour notre pays, pour le gouvernement et pour les régions bénéficiaires. Ce projet est un moyen de lutte contre la pauvreté dans les localités concernées à travers la restauration des terres dégradées, la promotion de bonnes pratiques en matière d’agro-sylvo-pastorale, etc. », a-t-il souligné. Il a par ailleurs invité les bénéficiaires à apporter leur soutien et accompagnement aux acteurs du projet pour la réussite des activités sur le terrain.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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